SNCL

Syndicat National des Collèges et des Lycées

  • Le SNCL offre son bulletin national de rentrée à tous !

    Le numéro 623 (août/septembre/octobre) du Bulletin National du SNCL est disponible. 

     

    Au sommaire de ce numéro

     

    Édito

    CollègeDNB : de qui se moque-t-on ?
    Lycées  / Bac bradé, lycées sacrifiés : retour sur une débâcle annoncée
    École / Rentrée 2021 : nouveau programme pour l’école maternelle
              Direction d’école : vers un emploi fonctionnel ?
     

    Dernière minute : du changement pour l’indemnité de professeur principal
     

     

    RUBRIQUES CATÉGORIELLES

    Inscription aux concours du second degré : session 2022

     

    Liste d’aptitude dans le corps des agrégés

     

    Hors classe des Agrégés
     

    Intégration dans le corps des chaires supérieures
     

    Accès à l’échelon spécial du corps des professeurs de chaires supérieures
     

    Contestation de l’avis final d’un rendez-vous de carrière des agrégés
     

    Avancement d’échelon des agrégés
     

    Rendez-vous de carrière en 2021/2022
     

    Contingents :

    – par académie des promotions 2021 à la classe exceptionnelle
    – des promotions 2021 à la hors classe
     

    Classe exceptionnelle des agrégés
     

     

    ACTUALITÉS FÉDÉRALES, TRIBUNE LIBRE

    Le point sur les lycées franco-allemands

     Il était une fois un rapport Obin…

     Les DUT cèdent la place aux BUT

    Externalisation des enseignements : le scandale des vacations secourisme !

    Pour la défense de la laïcité

    Chroniques « santorinantes » des épreuves anticipées de français 2021

     
    Calendrier scolaire 2021-2022

  • Du nouveau pour l’indemnité de professeur principal

    Cette modification vise à assouplir l’attribution de la part modulable de l’ISOE, correspondant à l’indemnité de professeur principal. Cette indemnité pourra désormais être divisée en deux, chaque moitié attribuée à un « professeur référent de groupe », là où l’ISOE modulable était jusqu’à présent réservé au professeur principal de division.

    Pour les divisions actuellement sous la responsabilité de deux professeurs principaux (comme les classes de terminales ou les classes secondes et premières de certains lycées à besoins spécifiques), c’est donc jusqu’à quatre professeurs référents qui pourront être désignés à la place.

    A noter qu’il ne s’agit en aucun cas d’une augmentation ou d’une revalorisation de l’ISOE existante, mais seulement d’une possibilité nouvelle de la répartir entre plusieurs personnes : le cumul de toutes les parts attribuées reste bel et bien plafonné au montant normalement alloué par division.

    Le cumul des indemnités de professeur principal et de professeur référent par un même agent n’est pas possible.

    Pour le SNCL, cet assouplissement de dernière minute n’est qu’un aveu d’échec de la part du ministère qui n’avait pas anticipé les conséquences désastreuses de sa réforme du lycée sur l’organisation des classes. La tenue de conseils de classe par division est devenue un chaos sans nom depuis cette pseudo-réforme qui prive en outre les élèves du sentiment d’appartenance à une division soudée et fraternelle, les laissant désormais plus isolés dans des structures éclatées en groupes. Les professeurs principaux qui ont à leur charge de plus en plus de travail et de responsabilités méritaient mieux que cela, à commencer par une révalorisation de l’ISOE modulable que le SNCL continue de revendiquer.

     

    (lien vers le décret : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043950839)

  • Enseignants et télétravail dans la fonction publique : comment ça marche

    NON, l’enseignement n’est pas éligible au télétravail !

     

    C’est un premier point fondamental à avoir en tête dès qu’on aborde cette question : le télétravail est défini, réglementé et encadré dans toute la fonction publique. L’Education nationale ne fait pas exception et la définition restrictive qui est donnée au télétravail dans la loi rend l’enseignement incompatible avec celui-ci.

    Les principaux obstacles à sa généralisation sont que : 

    – les tâches demandées ne doivent pas, en temps normal, impliquer l’accueil ou la présence physique dans des locaux de l’administration.

    – ces tâches ne doivent pas non plus impliquer l’usage de logiciels ou d’application dont la sécurité ne peut être garantie en dehors de l’établissement.

    – ces tâches ne doivent pas impliquer la gestion de données personnelles sensibles.

    – le télétravail ne s’exécute que sur le volontariat de l’agent.

     

    Il en ressort que la forme de « télétravail » que les enseignants du MENJS et du MESRI ont connue entre mars et juillet 2020, et qu’ils connaissent à nouveau en avril 2021, n’est pas réglementaire. On pourrait arguer en revanche qu’elle correspond à une « situation exceptionnelle perturbant l’accès au service ou le travail sur site. » Néanmoins, même dans ce cas, que cette forme soit dérogatoire ou non, elle doit respecter les principes et modalités décrits ici.

     

    Tous les textes de référence 

     

    L’Ensemble des éléments que le SNCL présente sont issus de la réglementation en cours, à savoir : 

    Décret n°82-451 du 28 mai 1982 relatif aux commissions administratives paritaires, article 25.

    Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 dite Loi Le Pors, article 8 bis modifié.

    Décret n° 2000-815 du 25 août 2000 relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail dans la Fonction publique de l’Etat et dans la magistrature.

    Loi n° 2012- 347 du 13 mars 2012 modifiée relative à l’accès à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emploi des agents contractuels dans la Fonction publique, à la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives à la Fonction publique, article 133 (9 mots ajoutés).

    Loi n°2019- 828 du 6 août 2019 dite de transformation de la Fonction publique, article 49.

    Code du travail, article L. 1222-9.

    Décret n° 2016-151 du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en oeuvre du télétravail dans la Fonction publique et la magistrature.

    Arrêté du 3 novembre 2017 portant application au MESRI du décret n°2016-151 et décrivant les activités éligibles au télétravail.

    Arrêté du 6 avril 2018 portant application dans les services centraux relevant des ministres chargés de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, les services déconcentrés et les établissements relevant du ministre de l’Education nationale du décret n° 2016-151 du 11 février 2016.

    Décret n° 2020-524 du 5 mai 2020 modifiant le décret n° 2016-151 (l’article 2 non légal : éviction du principe de volontariat de l’agent).

     

     

    Définition et formes possibles du télétravail

     

    Le télétravail désigne toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication. Il peut s’agir de jours de télétravail fixes au cours de la semaine ou du mois, de jours flottants par semaine, par mois ou par an, ou encore un mélange de ces deux formes.

    La quotité ne peut dépasser trois jours par semaine et implique deux jours de présence minimum dans les locaux (appréciés mensuellement). Deux dérogations sont possibles à cette quotité : 

    – pour une durée maximum de 6 mois renouvelable une fois à la demande des agents dont l’état de santé, le handicap ou l’état de grossesse le justifient,

    – en raison d’une situation exceptionnelle perturbant l’accès au service ou le travail sur site.

     

     

     Obligations de l’employeur :

    La mise en télétravail doit faire l’objet d’une demande d’autorisation que l’agent volontaire soumet à son employeur, en décrivant les modalités d’organisation qu’il souhaite. Il doit également remplir plusieurs démarches administratives :

    – fournir une attestation de conformité électrique de son domicile,

    – remplir un certificat ou une attestation sur l’honneur en se basant sur un descriptif de conformité que doit lui fournir l’administration.

    L’administration dispose d’un délai d’un mois pour répondre par écrit et ne peut refuser la demande qu’après entretien avec l’agent. 

     

    Une fois le télétravail accepté, l’administration doit fournir à l’agent :

    – un poste de travail unique.

    la prise en charge de tous les matériels, logiciels et abonnements découlant de la mise en télétravail, ainsi que tous les frais de maintenance.

    une formation de l’agent et une configuration de son matériel à domicile.

    – En cas de situation exceptionnelle perturbant le service, l’administration peut fournir une autorisation à l’agent d’utiliser son équipement informatique personnel.

    une autorisation administrative de télétravail est établie en précisant les fonctions, missions, lieu(x) d’exercice, modalités de mise en oeuvre, éventuelle période d’adaptation, date de prise d’effet pour l’agent.

     

    Autres obligations légales en télétravail

     

    L’Employeur doit en outre : 

    – fournir à l’agent un document d’information décrivant la nature et le fonctionnement des dispositifs de contrôle et de comptabilisation de son temps de travail.

    – fournir un descriptif complet de la nature des équipements mis à disposition de l’agent, leurs conditions d’installation, d’utilisation, de renouvellement, de maintenance et de restitution ; ce descriptif précise aussi la nature du service d’appui technique fourni en cas de panne ou de problème.

    – fournir une copie des règles à respecter en matière de sécurité des systèmes d’information et de protection des données, en matière de temps de travail, de sécurité et de protection de la santé, des modalités de prise en charge des coûts découlant de l’exercice du télétravail : matériels, logiciels, abonnements, communications et outils, etc.

     

    En conclusion

    Il est clair que l’actuelle gouvernance de notre ministère ne se mettra jamais en règle avec la législation sur l’ensemble de ces points conditionnant le télétravail : l’aumône faite aux enseignants en début d’année pour le renouvellement de leur matériel informatique constitue l’horizon financier indépassable de dirigeants qui refusent toujours de prendre leurs responsabilités et d’investir dans l’éducation.

    Aucun d’entre nous ne recevra non plus d’autorisation ni de formation. Personne ne remplira de déclaration de conformité électrique concernant son domicile ! Ce qui pose d’ailleurs un grave problème de responsabilité et de couverture d’assurance en cas de détérioration du matériel pendant le travail à distance, voire l’endommagement de biens personnels ou d’accident sur des personnes.

    Une fois de plus, le ministère va juste compter sur le bénévolat et tirer profit du sens du devoir des enseignants qui, par engagement moral et soucieux de leurs élèves, vont tout de même accepter de travailler au suivi pédagogique à distance, d’accomplir des missions non réglementaires et de solliciter leur matériel personnel et leurs propres ressources pour éviter le naufrage de l’école…

    Dans ce contexte, toutes les tentatives d’astreinte ou d’intimidation que certains d’entre nous subissent de la part de leur hiérarchie sont non seulement illégales et irrecevables, mais aussi  purement honteuses et insultantes ! Toute forme d’ingérence pédagogique ou de surenchère administrative chronophage est à refuser net ! 

    Le SNCL est aux cotés de tous les personnels pour les aider à résister à ces pressions. Notre syndicat est prêt à mettre son expérience légale et juridique au service de toutes celles et ceux qui seraient victimes de tels harcèlements ; les professeurs ont bien plus de rigueur professionnelle que leur ministre et n’ont besoin de personne pour savoir ce qu’il convient de faire pour leurs élèves, pourvu qu’on ne les en empêche pas !

     

  • BAC 2021 : quand la laïcité est sacrifiée

    Parmi les nombreux renoncements constatés, il en fut un de taille cette année : celui à la neutralité et à la laïcité de l’enseignement. C’est ainsi que de nombreux collègues ont été convoqués pour faire passer les oraux du baccalauréat dans des établissements privés ; une proportion bien supérieure à la normale (et au nécessaire), tant le ministère craignait des actions de grève, de blocage ou de boycott de la part des équipes des lycées publics… C’est aussi la raison pour laquelle de nombreux collègues enseignant en collège depuis longtemps, voire depuis toujours, se sont vu convoqués pour ces mêmes oraux, parfois pour la première fois de leur déjà longue carrière !

    Problème, cette organisation défensive fut faite à la hâte. Les chefs d’examens, parfois les candidats eux-mêmes, ont ignoré jusqu’au dernier moment leur lieu et leur heure de passage. Des jurys se sont ainsi installés dans des salles arborant des crucifix ou autres signes religieux. Alertés, les proviseurs en charge des établissements concernés n’ont pas toujours accepté de les retirer le temps des épreuves… Quant aux collègues, ils avaient peut-être en mémoire le cas du professeur de l’académie de Rennes qui, en 2010, s’était vu infliger une retenue sur salaire pour avoir refusé d’organiser les oraux sous le regard de Jésus…

    Plus grave encore, dans l’académie de Lyon, c’est l’inspection elle-même qui a écrit à l’ensemble des collègues convoqués pour leur demander de bien vouloir accepter les candidats présentant des signes religieux ostensibles ! Ainsi kippa, voile, turban et croix ont été ouvertement portés par des lycéens pendant l’examen national… La fermeté affichée un temps par le gouvernement a déjà fait long feu et preuve est faite, s’il fallait, que les mots ayant suivi l’assassinat de Samuel Paty étaient creux.

    Comment croire, dans ces conditions, à la volonté de l’État de lutter contre le séparatisme qui divise nos institutions ? La loi dite « confortant les principes républicains » ne serait-elle qu’une agitation de plus ? Quel autre drame faudra-t-il pour qu’enfin l’ampleur des menaces qui pèsent sur notre école républicaine soit reconnue ?

    Le SNCL n’attend plus après les pouvoirs publics en la matière : réuni avec les autres syndicats de sa fédération lors du congrès fédéral de la FAEN, il est signataire d’une motion revendicative spéciale consacrée à la défense de la laïcité, qui sera rendue publique très prochainement.

    Vous pouvez d’ores et déjà retrouver l’analyse historique et l’ensemble du plan revendicatif proposé au premier ministre et au Président de la République par le SNCL dans son numéro hors-série spécial laicité, téléchargeable gratuitement en ligne ici : 

    Défendre sans relâche la laïcité

  • 9 décembre 1905 – 9 décembre 2020 : défendre sans relâche la laïcité

    Le 9 décembre est retenu dans notre calendrier national comme journée de la Laïcité. C’est la date anniversaire de la loi de 1905 dite de séparation des Eglises et de l’Etat. Une date symbolique qui prend évidemment une portée tout autre cette année, après le crime de Conflans-Saint-Honorine.

    Parce que pour nous, au SNCL, le silence qui règne déjà à nouveau dans nos institutions est insupportable, parce que nous refusons d’être pris au piège médiatique qui efface les sujets de société aussi vite qu’il les monte en polémique, parce qu’on ne peut pas continuer à occulter ce problème gravissime que l’omerta ne cesse de faire croitre, nous avons décidé de nous accorder le temps et les moyens d’une réflexion profonde, avant de proposer un plan d’action concret et réalisable, pourvu qu’on s’en donne les moyens politiques.

    C’est ainsi que nous avons élaboré un numéro Hors série de notre bulletin national, entièrement dédié au sujet de la défense de la laïcité, et contenant les 14 revendications arrêtées par notre syndicat afin d’essayer de changer les choses, vraiment.

    Vous trouverez ci-dessous en PDF une copie téléchargeable complète gratuitement de ce document.

    Vous trouverez aussi des liens spécifiques pour consulter certains des chapitres séparement, directement sur notre site.

    Nous espérons que ce travail sera connu et approuvé par le plus grand nombre. Si vous souhaitez acquérir des exemplaires papier de ce bulletin ou si vous avez des questions, notre siège national est à votre disposition pour échanger  : 09.51.98.19.42  / communication@sncl.fr

     

    Edito : un livret, pour quoi faire ?

     

    115 ans d’Histoire syndicale : défendre sans relâche la laïcité

     

    Samuel Paty, martyr de la République

  • Vaccination du personnel éducatif

    Comme d’habitude, le ministère de l’Éducation nationale n’a pas les moyens de sa politique.

    Mettre la fermeture des écoles au rang du « dernier recours ».

    Garder les établissements scolaires ouverts sans vacciner les enseignants. Trouver l’erreur.

    L’ouverture de la vaccination au personnel est indiquée pour mi-avril. Les enseignants seront tous vaccinés pour les grandes vacances 2022 à ce rythme.

     

  • Loi confortant le respect des principes républicains : le compte n’y est pas !

    Le 30 mars, le Sénat examinera le projet de loi confortant le respect des principes républicains, adopté par l’Assemblée nationale. Le SNCL analyse son contenu au regard de ses 14 revendications pour la défense de la laïcité.

  • Pour le rétablissement du baccalauréat national

    Le SNCL s’est associé à l’intersyndicale afin de demander la fin de la réforme du bac dans le contexte de la crise sanitaire majeure dans un communiqué de presse le 12 janvier 2021.

     

  • Soutien à la mobilisation dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche

     

    Les organisations FSU, FNEC FP-FO, CGT Educ’Action, Sud Education, SNCL-FAEN, Sages, FIDL, UNL et FCPE se félicitent de la mobilisation engagée dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, par les personnels et les étudiant-es avec leurs organisations syndicales, en particulier lors d’un temps de mobilisation nationale le mardi 24 novembre.

    Cette mobilisation fait suite notamment au coup de force de la ministre F. Vidal qui a décidé de faire passer sa loi de programmation de la recherche (LPR) et de l’aggraver en validant notamment des amendements surgis à la « dernière minute » qui rendent passibles de sanctions les mobilisations et contestations dans les établissements et suppriment l’étape de qualification par le Conseil national des universités (CNU) dans le cadre des recrutements d’enseignants-chercheurs.

    Les personnels et leurs organisations demandent des moyens pour assurer le service public auquel les étudiant-es ont droit, y compris avec des cours en présentiel lorsque cela reste possible. Ils demandent le financement immédiat des postes statutaires et la titularisation immédiate des non-titulaires exerçant des fonctions pérennes.

    Dans l’Education nationale comme dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, le manque de moyens est insupportable dans la situation de crise sanitaire que nous vivons.

     

    Les organisations soussignées assurent les personnels de l’ESR et les étudiant-es de leur soutien dans cette mobilisation dont les revendications rejoignent les nôtres.

     

    Elles soutiendront toutes les initiatives décidées par les réunions et assemblées générales de personnels, dans l’ESR comme dans l’Education nationale, pour la satisfaction des revendications.

     

     

    Montreuil, le 19 novembre 2020

  • Mutations inter académiques 2021

    La loi n° 2019-828 dite de « transformation de la Fonction publique », promulguée le 6 août 2019 continue de bouleverser les règles en matière de dispositions statutaires.