Le ministre continue de tisser la toile de sa « refondation de l’Ecole ». La loi, élaborée avec le soutien actif de certains syndicats a été promulguée.
Syndicat National des Collèges et des Lycées
Le ministre continue de tisser la toile de sa « refondation de l’Ecole ». La loi, élaborée avec le soutien actif de certains syndicats a été promulguée.
Les charges financières couvertes par ce transfert s’inscrivent dans le cadre de mesures de lutte contre le chômage du second semestre 2013. Un nombre important de ces 42 000 emplois aidés supplémentaires sera affecté au service vie scolaire des lycées et collèges. Voilà maintenant de très nombreuses années que le personnel des services vie scolaire sert artificiellement à faire baisser le nombre de chômeurs afin de répondre aux promesses inconsidérées de nos responsables politiques.
Le résultat en termes de fonctionnement des équipes vie scolaire de ce type de mesure est mauvais et ce pour plusieurs raisons :
les personnels recrutés dans ce cadre sont pour la plupart non qualifiés, non formés et bien souvent peu motivés. De plus, l’absence de perspectives professionnelles que ce soit en termes salariaux, ou d’évolution de carrière ne contribue pas à favoriser leur implication. Il en résulte un turnover important, un travail d’équipe quasi inexistant avec, pour le CPE, responsable du service vie scolaire, les difficultés pour obtenir une vie scolaire maîtrisée : que ce soit sur la lutte contre l’absentéisme des élèves ou contre l’aggravation des phénomènes de violence scolaires.
Tout au contraire au SNCL-FAEN nous revendiquons une professionnalisation des personnels, notamment en ce qui concerne la surveillance afin d’obtenir une stabilité des équipes, une réelle formation initiale et continue, et la possibilité de réelles évolutions de carrière.
La vie scolaire est depuis trop longtemps la victime d’un manque de vision et de moyens de la part de nos responsables, ce qui ne permet pas de placer les élèves dans de bonnes conditions pour l’apprentissage à la citoyenneté et de favoriser la transmission des connaissances. Pour le SNCL-FAEN il est enfin temps que l’on prenne conscience qu’une vie scolaire efficiente est la condition préalable indispensable pour l’amélioration du climat scolaire et donc une amélioration des conditions de travail pour l’ensemble de la communauté éducative.
« Pour les enseignants qui arrivent en éducation prioritaire, il serait bien d’alléger leurs obligations de service de deux heures pour leur permettre de continuer à se former et de s’adapter », a-t-il déclaré, ce jeudi 17 octobre. « On voit bien que jouer sur les primes et la mobilité n’a pas marché» pour attirer des professeurs motivés et les faire rester, estime-t-il.
Quelques jours après, le ministre Vincent Peillon a indiqué souhaiter, lui-aussi, l’instauration de décharges de service pour les enseignants en zone d’éducation prioritaire : « Dans l’Éducation nationale, il y a des décharges de service et une forme de pénibilité reconnue dans les lieux dits ‘d’excellence’ mais la pénibilité n’est pas reconnue pour les enseignants qui vont dans les quartiers les plus difficiles ! », déplore le ministre, lors d’une audition à l’Assemblée nationale sur le projet de la loi de finances pour 2014. Il précisera en janvier 2014 les orientations pour réformer l’éducation prioritaire et promet de donner les moyens pour assurer « la pérennité » des équipes éducatives dans les établissements…
Le SNCL-FAEN approuve cette démarche et continue de demander également une décharge systématique pour les professeurs exerçant sur plusieurs établissements, ainsi qu’un plafonnement des effectifs classe à 20 élèves en zone d’éducation prioritaire.
Un nouveau rapport de l’OCDE met une fois de plus en lumière les écarts qui se creusent entre la France et les autres pays développés en matière de finance de l’éduction.
Le lycée professionnel est vécu comme « une nouvelle chance » par une part importante de ses élèves, qui s’y sentent mieux qu’au collège et ont un projet professionnel bien défini, selon une enquête publiée mercredi par l’Association de la Fondation Etudiante pour la Ville (Afev).
Néanmoins, l’enquête met en lumière deux profils de lycéens: « une forte part » qui « saisissent le lycée professionnel comme « une nouvelle chance de faire ses preuves, d’apprendre un métier » et de s’insérer dans la vie professionnelle. Et une partie, entre 10 et 15%, qui y vivent moins bien leur scolarité, notamment ceux qui ne l’ont pas choisie et ressentent « un échec supplémentaire » qui peut mener au décrochage.
Le SNCL-FAEN défend en ce sens une vision revalorisée du lycée professionnel, permettant un rapprochement entre les aspirations des élèves et l’enseignement prodigué, tout en demandant à ce qu’il cesse d’être considéré comme une voie par défaut pour des élèves qui ne présentent pas un profil susceptible de s’épanouir dans cet enseignement.
Le Budget 2014 ferait la part belle à l’éducation ? Le ministre de l’Education nationale va-t-il alors s’attirer les foudres de ses collègues du gouvernement si des résultats rapides ne se font pas sentir ? C’est pourtant ce qui pourrait bien se produire tant seront minimes, voire invisibles pour les enseignants, les retombées de cette politique en 2014, du fait de l’absorption par la croissance démographique des moyens mis en œuvre :
C’est dans un tel contexte que le ministre ouvre ses trois grands chantiers de la refondation, l’éducation prioritaire, le collège et le métier d’enseignant. Avec quelles marges de manœuvre ? Comment réussira-t-il à satisfaire les enseignants et leur faire accepter ses réformes s’il ne peut rien leur offrir en échange ? La quadrature du cercle…
Les candidats devront donc avoir validé leur master 1. Leur emploi du temps pourra être adapté afin de leur permettre de préparer au mieux leur projet professionnel. Pendant cette année, les étudiants pourront devenir agents contractuels et effectuer des stages en responsabilité correspondant à un tiers-temps de service d’enseignement, rémunérés à hauteur d’un mi-temps.
Ils seront accompagnés par un tuteur. À compter de la session 2015, dont les inscriptions débuteront en septembre 2013, les épreuves du concours externe, du concours externe spécial, du concours interne, du concours interne spécial et du troisième concours de recrutement de professeurs des écoles sont modifiées.
À noter que les épreuves des concours de l’agrégation et de conseiller d’orientation-psychologue ne sont pas modifiées.
LES INSCRIPTIONS
Les inscriptions auront lieu par internet :
LES EPREUVES D’ADMISSIBILITE :
Les épreuves écrites auront lieu au premier trimestre 2014 :
L’admissibilité aux concours suivants repose sur l’étude par le jury d’un dossier de Reconnaissance des Acquis de l’Expérience Professionnelle.
L’ envoi du dossier de Raep, en double exemplaire, devra obligatoirement être effectué par voie postale et en recommandé simple au plus tard le mardi 7 janvier 2014, le cachet de la poste faisant foi à l’adresse suivante :
LOG’INS-ND LOGISTICS
Bâtiment A – ZAC des Haies Blanches
9-11 rue des Haies Blanches
91830 LE COUDRAY-MONTCEAUX
Afin d’éviter toute perte de dossier, les candidats devront :
L’admissibilité à ces concours repose également sur l’étude par le jury d’un dossier de Reconnaissance des Acquis de l’Expérience Professionnelle.
L’admissibilité à ces concours repose également sur l’étude par le jury d’un dossier de Reconnaissance des Acquis de l’Expérience Professionnelle.
Les épreuves écrites auront lieu au premier semestre de 2014 :
L’admissibilité à ces concours repose également sur l’étude par le jury d’un dossier de Reconnaissance des Acquis de l’Expérience Professionnelle.
Les épreuves écrites auront lieu au premier semestre de 2014 :
ADMISSIONS :
Les calendriers et lieux pour les épreuves d’admission seront connus à partir de novembre 2013. Ceci est également vrai pour les concours de la session exceptionnelle 2014.
Les résultats d’admissibilité et d’admission, quant à eux, restent toujours consultables au fur et à mesure sur Publinet.
L’ANALYSE DU SNCL-FAEN :
Le SNCL-FAEN se félicite de l’augmentation des recrutements et de l’augmentation du nombre de postes proposés aux concours internes, permettant la reconnaissance des acquis professionnels d’un plus grand nombre de collègues.
Néanmoins, bien des désordres et des injustices autour de ces évolutions sont encore à déplorer. En effet, la multiplicité des types d’affectation (stagiaires, admissibles contractuels, contractuels) aux horaires de service très divers a rendu plus lourde et plus complexe l’affectation des personnels et a eu d’importantes répercussions sur les conditions d’exercice des remplacements par les TZR.
Dans le même temps, de nombreux personnels ex-contractuels, désormais CDisés, voient leurs quotités de service remises en cause ou leur attache géographique non prise en compte, révélant ainsi la maladresse et l’insécurité des nouvelles procédures les concernant.
Enfin, d’une manière globale, on ne peut pas espérer que les ouvertures de postes qui doivent se poursuivre soient suffisantes, si par ailleurs elles ne mènent qu’à un métier aux conditions de travail toujours dégradées, et dont la rémunération continue d’être bloquée.
Si le ministère argue d’une augmentation de 50% du nombre total d’inscrits aux concours l’année précédente, il ne faut pas ignorer qu’en recrutant désormais sur les promotions de deux années universitaires simultanées (M1 et M2), au lieu d’une seule, il aurait été en droit d’attendre une augmentation de 100% des candidats ! Rien ne permet donc de considérer le léger rebond constaté comme une nouvelle attractivité des concours enseignants, et surtout pas d’imaginer qu’il va automatiquement se poursuivre !
Vous trouverez en pièce jointe un document synthétique présentant les modifications de barèmes concernant les mutations inter-académiques cette année.
Trouvez également un document complémentaire présentant les principales modifications pour 2014 en cliquant ici.